vendredi 4 avril 2008

Pardon my French! I've been busy, and seeing as we have to write reports on our excursions anyways, I thought I'd just post what I wrote about our trip to Normandy. For those of you who aren't keen on reading my French, you can click the button for a slightly-choppy English translation. Aren't I considerate? Check the links on the left for more pictures.


Un week-end en Normandie

Il faisait beau. Les vagues s’écrasaient doucement contre la grève. La mer était calme, tranquille, et turquoise. Le paradis, non ? Mais cette plage n’a pas toujours été comme ça. Nous étions sur la plage d’Omaha. Aujourd’hui, c’est une plage comme toutes les autres. Mais c’était l’enfer le 6 juin, 1944, pendant la Seconde Guerre Mondiale, quand la plage d’Omaha était une plage du débarquement pour les soldats américains. Le Jour J, on l’appelait. Quand on parle de ce jour-là, on parle d’Omaha la sanglante – très loin de la plage aujourd’hui.

Mais ça, c’était le clou de notre voyage. Après être arrivé en Normandie, notre premier arrêt était pour la ville fortifiée de Saint-Malo. Autrefois, Saint-Malo était un repère pour les corsaires français qui obligeaient les bateaux anglais à les payer. Un autre fait divers qui m’intéressait beaucoup (puisque je suis à demi canadien) était que Jaques Cartier est parti de Saint-Malo pour découvrir le Canada ! Pour décrire Saint-Malo en quelques mots, on peut dire que c’est très cool. Et imposant, peut-être. De se mettre sur le rempart et regarder les petites îles dans une mer verte en sentant le vent souffler, c’était surréel. Toujours entouré par les murs, j’ai mangé des fruits de la mer pour le déjeuner pour compléter l’expérience. Au lieu de partir en bateau, (comme je voulais presque !) nous sommes allés en car à notre prochaine destination.

Notre arrêt suivant était même plus impressionnant que Saint-Malo : le très connu Mont-Saint-Michel. Après être arrivé, il y a plusieurs choses qui m’ont surpris. Premièrement, l’abbaye est énorme ! Quand on regarde le mont de loin, c’est impossible de dire la grandeur. Nous avons monté beaucoup d’escaliers ! Aussi, je pensais que l’île serait seulement l’abbaye. En fait, il y avait plusieurs petits magasins et restaurants. En plus, je pensais que l’île serait plus ou moins une île tout le temps. Mais il y avait du sable partout sur lequel on peut marcher ! Malgré tout ça, le Mont-Saint-Michel est quand même très beau. C'est grâce à Philippe Auguste que l’abbaye gothique fut construite, et c’est Charles VI qui l’a fortifiée. Autrefois, le Mont-Saint-Michel était une vraie île à marée haute. J’imagine que ça devait être dur à construire ! Au Mont-Saint-Michel, la chose la plus frappante était sa beauté. Mon endroit préféré était, peut-être, le cloître. Dans la cour toute verte, on trouve la tranquillité. Je pouvais bien y imaginer les moines en train de réfléchir. J’ai beaucoup aimé que le cloître soit complètement caché. En regardant le mont de l’extérieur, c’est impossible de les voir. Alors, c’est un peu un endroit secret. La météo au Mont-Saint-Michel était très bizarre en basculant entre soleil et pluie toujours avec beaucoup de vent. Nous avons même vu un arc en ciel ! En partant nous avons dit au revoir à une sculpture de Saint Michel (de même forme que celui au-dessus de la flèche)

Notre dernière visite médiévale était la Tapisserie de Bayeux. En fait, la tapisserie est une histoire en images qui raconte la conquête de l’Angleterre en 1066 par Guillaume le Conquérant. Commandée par l’évêque Odon de Bayeux, la tapisserie a une longueur de 70 mètres. Dans l’histoire, la comète de Halley, qui représente souvent des choses sinistres, annonce que Harold II a pris le trône d’Angleterre. Guillaume, à qui le trône était promis, envahit l’Angleterre pour lutter contre Harold et reprendre le trône. J’ai beaucoup aimé les couleurs de la tapisserie. Les images ne sont pas vraiment en trois dimensions – c’est difficile à faire cela en borderie ! Mais avec les couleurs, c’était possible de donner aux images un peu de profondeur. Par exemple, on voit que souvent les choses en arrière plan sont plus foncées. La tapisserie était vraiment impressionnante. Premièrement, c’était incroyable de voir du tissu qui existait depuis le XIe siècle. Deuxièmement, il faut imaginer que le travail (à la main, bien sûr !) a duré longtemps pour créer un œuvre énorme comme celle-là.

Finalement, c’était l’heure de parler de la Seconde Guerre Mondiale – un peu plus récent que la Tapisserie de Bayeux. Nous nous retrouvions à Arromanches, où était le port artificiel utilisé par les Alliés pour prendre pied en France. En arrivant, la première chose à noter c'était les caissons en béton dans la mer. C’est la preuve que quelque chose s'est passée là-bas. Pour bien comprendre les événements, nous avons visité quelques musées avec des maquettes que montraient les ponts flottants. Nous avons aussi regardé des vidéos qui montraient la réalité et l’horreur de la guerre. C’est incroyable que tout a commencé le Jour J, le 6 juin 1944. Pour moi, c’était difficile d’imaginer comment les projets des Alliés ont resté secrets. On en avait pour pas mal de temps à construire les ponts, c’est sûr. Je sais qu’on a fait cela avec l’aide de l’Enigma, une machine très cool pour coder des messages secrets que nous avons vu dans un musée. Ce jour-là était dur et sanglante, bien sûr, mais c’est quand même difficile de l’intérioriser avec seulement l’aide d’un musée.

Alors, il fallait visité des endroits physiques et tangibles. Le premier, c’était le cimetière américain. Je ne m’attendais pas à être sur le sol américain, mais pour un peu de temps, j’étais chez moi. Le cimetière est énorme, avec plus de neuf mille tombes. Il y a deux choses au cimetière qui m'ont frappé. Premièrement, il y avait seulement la date de la mort sur les croix, donc c’était impossible de savoir les âges des soldats. Mais il y avait aussi l’état d’origine de chaque soldat. C’était assez bizarre de voir les noms de plusieurs états américains au beau milieu de la France. Même si ce n’était pas beaucoup d’information, cela m’a montré que tous les soldats avaient des vraies vies chacun. Mais comme n’importe quelle guerre, il y a beaucoup de soldats qui ont disparu. Sur le mur des disparus, il est écrit « The Whole Earth Their Sepulchre ». J’aimais beaucoup cette idée pour respecter les soldats disparus. Le cimetière allemand était beaucoup plus sombre que l’autre. Mais il y avait des dates sur les tombes, donc c’était possible de voir les âges des soldats. Beaucoup de soldats avaient seulement environ 18 ans. En visitant les cimetières, j’avais l’impression que tout le monde était des victimes de la guerre, indépendamment de leur côté.

Mon endroit préféré de toute l’excursion était le Pointe du Hoc. Là, nous avons vu des cratères où des bombes ont explosé et les restes des bunkers allemands. C’était cool, émouvant, et effrayant de descendre dans les cratères en se disant « c’était ici où une bombe a explosé ». J’avais du mal à croire qu’on a simplement laissé tous les restes des bunkers. Il y avait des fils barbelés et des bâtiments détruits. Au bord de la mer, on peut bien imaginer les bateaux assaillir la plage et les soldats qui se cachaient dans les cratères en essayant de détruire les bunkers.

Finalement, notre séjour en Normandie était très intéressant pour voir des aspects historiques du Moyen Âge et de la Seconde Guerre Mondiale. C’était quelque chose qui m’a obligé à réfléchir sur les mérites de la guerre. Mais c’était indispensable de voir de près un chapitre important de l’histoire du monde.

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